Virginia Woolf: "Hoe kan ik u nu verder aanmoedigen u aan het leven te wagen? Jonge vrouwen...u bent naar mijn mening schandelijk onwetend, u heeft nooit enige ontdekking van belang gedaan. U hebt nooit een rijk op zijn grondvesten doen schudden of een leger ten strijde gevoerd. De toneelstukken van Shakespeare zijn niet door u geschreven....wat is uw verontschuldiging?" In "Een kamer voor jezelf" speelt Virginia Woolf met de gedachte dat William Shakespear een zuster heeft gehad, Judith, die even begaafd was als hij, maar zich nooit heeft kunnen ontplooien. Nu geloof ik dat deze dichteres, die nooit een woord heeft geschreven, en begraven ligt aan een zijweg, nog altijd leeft, besluit Virginia Woolf.
(bron: www.bol.com/nl/p/een-kamer-voor-jezelf/1001004001511843/)
Virginia Woolf: "Hoe kan ik u nu verder aanmoedigen u aan het leven te wagen? Jonge vrouwen...u bent naar mijn mening schandelijk onwetend, u heeft nooit enige ontdekking van belang gedaan. U hebt nooit een rijk op zijn grondvesten doen schudden of een leger ten strijde gevoerd. De toneelstukken van Shakespeare zijn niet door u geschreven....wat is uw verontschuldiging?" In "Een kamer voor jezelf" speelt Virginia Woolf met de gedachte dat William Shakespear een zuster heeft gehad, Judith, die even begaafd was als hij, maar zich nooit heeft kunnen ontplooien. Nu geloof ik dat deze dichteres, die nooit een woord heeft geschreven, en begraven ligt aan een zijweg, nog altijd leeft, besluit Virginia Woolf.
(bron: www.bol.com/nl/p/een-kamer-voor-jezelf/1001004001511843/)
Pour moi ça a été une révélation ! Je l'avais lu plus jeune et relire cette traduction de Marie Darrieussecq m'a fait tout redécouvrir ! C'était génial. Je vais le garder et le relire sûrement plus tard encore et encre...
De quoi nous parle ce petit bouquin ? De femmes et de fiction. Plus précisément, des femmes romancière et poétesses. Ou plutôt de leur absence. « Beaucoup de livres écrits par des hommes parlent de femmes, mais il y a très peu de femmes qui parlent d'hommes ».
On est pas du tout dans une conférence ou un écrit académique (même si l'autrice connaît très bien ses classiques). Woolf nous déroule le fil de ses pensées sur les deux jours précédant la conférence. Il ne s'y passe factuellement pas grand chose: elle marche sur une pelouse, se voit refuser l'accès à la bibliothèque, mange bien le midi et mal le soir. Mais ce qui importe, c'est ce que ces événements suscitent tout un tas de pensées qui éclosent de manière un peu foutraque, comme les bulles d'une eau en train de frémir.
La thèse qu'elle défend parmi tant d'autres est …
De quoi nous parle ce petit bouquin ? De femmes et de fiction. Plus précisément, des femmes romancière et poétesses. Ou plutôt de leur absence. « Beaucoup de livres écrits par des hommes parlent de femmes, mais il y a très peu de femmes qui parlent d'hommes ».
On est pas du tout dans une conférence ou un écrit académique (même si l'autrice connaît très bien ses classiques). Woolf nous déroule le fil de ses pensées sur les deux jours précédant la conférence. Il ne s'y passe factuellement pas grand chose: elle marche sur une pelouse, se voit refuser l'accès à la bibliothèque, mange bien le midi et mal le soir. Mais ce qui importe, c'est ce que ces événements suscitent tout un tas de pensées qui éclosent de manière un peu foutraque, comme les bulles d'une eau en train de frémir.
La thèse qu'elle défend parmi tant d'autres est très joliment amenée. Très simplement, écrire demande du temps et un espace où réfléchir et travailler, temps et lieu que les femmes n'avaient tout simplement pas la possibilité d'avoir à cause du patriarcat. Il y a plein d'autres petites choses à picorer: j'y ai appris que le test de Bechdel est en fait inspiré de ce livre !
Le livre est agréable à lire de bout en bout, je ne l'ai pas lâché en trois jours. C'est plutôt bon signe.