Maxzor commented on La sagesse des loups by Elli H. Radinger
A great way to approach this specie
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Mais l’officiel pour mon Esternome de papa c’était cette nègresclave qu’il tenait dans ses bras et qu’il ne lâchait plus. Elle lui avait été offerte par le vent d’allégresse. Sa bouche s’était posée sur la sienne, il l’avait embrassé tchoup, elle l’avait embrassé, ils s’embrassaient encore en hurlant Pa ni mèt ankô ! Il n’y a plus de Maîtres !… Il y eut dans leurs doigts l’enlacement des charpentes. Dans leur cœur, il y eut la prise d’une maçonnerie. Il fut content d’elle. Elle fut contente de lui. Ils coururent ensemble à travers la place comme courent les enfants, questionnant par ici et questionnant par là, écoutant les milâtes qui tenaient grandes tirades dans des rondes enfiévrées, riant des vieux békés qui déboulaient des mornes en voitures affolées.
— Texaco by Patrick Chamoiseau
La littérature de Patrick Chamoiseau se déguste comme un met délicieux. Les mots, vivants, créoles, aux accents multiples et innombrables, chantent à nos oreilles. Quelle merveille !
#littérature #lecture #livre #extrait #PatrickChamoiseau #créole #Martinique #Antilles #MastoLivre #BookWyrm #BookWyrmFR
C'est en lisant cet article sur les gardiennes de camps de concentration que m'est venue l'envie de lire ce livre : theconversation.com/gardiennes-de-camps-de-concentration-nazis-la-veritable-horreur-cest-quelles-nous-ressemblent-241289
#lecture #livre #MastoLivre #littérature #nazisme #Holocauste #Shoah #génocide #BookWyrm #BookWyrmFR
A lire pas encore lu, découvert grâce à cet article : www.emilemagazine.fr/article/2024/12/19/bertrand-badie-il-est-impratif-de-reevaluer-notre-conception-de-la-paix
#irenology #VendrediLecture #bookstodon #MastoLivre #FediLivre
plus de 10 siècles après l’exode des humains, une colonisation commence, sur une planète évoquant des cultures d’inspiration orientale. Les oubliés sont celles et ceux qu’on a laissé de côté, comme d’habitude. C’est un roman intéressant et agréable à lire. Mais tout comme "Quitter les monts d'automne " de la même autrice, ça se termine un peu rapidement. #SF #space-opera #mastolivre
Le roman est écrit à la première personne et se déroule dans un monde où les dieux existent et sont un peu plus fréquentables que les dieux grecs, mais pas de beaucoup. Il est palpitant et très visuel. #fantasy #mastolivre
Ursula K. Le Guin: La main gauche de la nuit (EBook, français language, 2021, Robert Laffont)
Sur Gethen, planète glacée, il n'y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains. …
Je l’ai lu parce que c’est une référence incontournable de la SF. D’un point de vue purement historique, ce roman a eu son importance et a joué un rôle indispensable. Et c’est certes très intéressant, ne serait-ce que pour poser des questions pertinentes sur la représentation que nous nous faisons du genre et de la sexualité.
Mais si dans le contexte, le male gaze peut se justifier (entre autres l’année à laquelle le roman a été écrit), je trouve que le roman vieillit assez mal. Tout le roman passe par le regard d’un mâle hétérocentré, ce qui pose le problème de valider son point de vue à lui, puisque c’est lui qui s’exprime à la première personne. Et pour visiter une planète dont les autochtones sont androgynes avec des cycles d’hermaphrodisme, on est loin d’avoir le regard le plus approprié.
J’imagine que le roman aurait eu moins de succès à …
Je l’ai lu parce que c’est une référence incontournable de la SF. D’un point de vue purement historique, ce roman a eu son importance et a joué un rôle indispensable. Et c’est certes très intéressant, ne serait-ce que pour poser des questions pertinentes sur la représentation que nous nous faisons du genre et de la sexualité.
Mais si dans le contexte, le male gaze peut se justifier (entre autres l’année à laquelle le roman a été écrit), je trouve que le roman vieillit assez mal. Tout le roman passe par le regard d’un mâle hétérocentré, ce qui pose le problème de valider son point de vue à lui, puisque c’est lui qui s’exprime à la première personne. Et pour visiter une planète dont les autochtones sont androgynes avec des cycles d’hermaphrodisme, on est loin d’avoir le regard le plus approprié.
J’imagine que le roman aurait eu moins de succès à sa sortie si le personnage principal avait été Ong Tot Oppong, qui fait partie de la première équipe d’observation et dont le rapport d’observation remplit le chapitre 7 (et m’a paru arriver comme un cheveu sur la soupe ; ceci dit ce cheveu sur la soupe, c’est l’autrice qui reprend la main, et c’est un chapitre à ne pas louper), probablement parce que c’est une femme et qu’elle tient compte des retours de son équipe, elle. Ou le point de vue de l’autochtone devant ce colon qui n’en est pas un mais en est un quand même. D’ailleurs, au vu des réactions du personnage principal, il fait peu de cas de ce rapport, on se demande même s’il l’a lu. Et c’est ce qui rend indéniable le fait qu’on est en face d’un mâle hétérocentré pur jus, en plus de ses préjugés sexistes d’un autre âge.
C’est pour cette raison que j’ai trouvé le concept intéressant mais que je n’ai pas aimé ce roman. J’en ai un peu marre qu’on m’impose le regard masculin par défaut comme le seul point de vue possible. Et c’est d’autant plus dommage que le sujet du roman mériterait un regard beaucoup plus pertinent.